Biographie de Karine Saporta

Karine Saporta est aujourd’hui considérée comme l’une des figures majeures de la danse contemporaine française.

C’est au Centre Chorégraphique National de Caen/Normandie qu’elle dirige pendant seize ans, à la Bibliothèque nationale de France et actuellement, au sein de KASA – Maisons Karine Saporta, que la chorégraphe développe progressivement sa démarche. Une démarche, en quête d’innovation permanente, qui entretient des liens très étroits avec le monde des livres et de la philosophie. Les récentes créations autour d’Aimé Césaire ou de Florence Aubenas en témoignent.

En outre, depuis le début, Karine Saporta propose une esthétique et des théories sur « l’incarnation », la physicalité, l’expérience sensorielle parfaitement originales. Celles-ci lui ont valu une reconnaissance immédiate des professionnels, du public et des médias…

Les institutions les plus prestigieuses, en France comme à l’étranger, lui passent commande et programment ses créations (Festival d’Avignon, Théâtre National de Chaillot, Comédie française, Opéra de Paris, Opéra de Lyon, Théâtre de la Ville de Paris, Cité de la Musique/Philharmonie de Paris, Festival de Cannes, Festival Montpellier-Danse, Bibliothèque nationale de France, Festival Paris l’été, Festival Monaco Danse, Festival Agora, Festival Fabbrica Europa etc.).

Quittant parfois sa propre structure, la chorégraphe crée des œuvres pour d’autres compagnies au sein d’Opéras ou de Théâtre Nationaux tels que la Comédie Française, l’Opéra de Paris, l’Opéra de Lyon, l’Opéra du Caire, le Théâtre Mariinsky – Saint-Petersbourg, le National Gugak Center-Corée du Sud, le Polski Teatr Tanca, l’Opéra de Tirana  etc…

L’artiste mène également une recherche autour des questions du rythme et du temps. Ce qui l’amène à travailler fréquemment avec des musiciens venus du monde entier et à collaborer avec de très nombreux orchestres (Ensemble Inter contemporain, IRCAM, Ars Nova, Orchestre de Normandie, National Gugak Center, Ten drum etc.) ou compositeurs contemporains ( Michael Nyman, Steve Reich, Thierry Pécou, Béatrice Thiriet etc.).

Karine Saporta poursuit également une brillante carrière de photographe. Ses photographies sont exposées dans des musées et centres d’art à travers le monde (en particulier Musée d’art moderne de la Ville de Paris, Musée National de l’Histoire de l’Immigration,Maison Européenne de la Photographie à Paris, Maison de la Photographie de Lille, SNCF-gares&connexion, Galeries Photo FNAC ,Festival Planches contact de Deauville, Festival « Les femmes s’exposent » à Houlgate, Festival des Transphotographiques de Lille,Théâtre National de Chaillot, Maison des Arts de Créteil, Festival de la Photo de Biarritz,Abbaye du Mont Saint-Michel,Institut Français de Munich , Festival d’Avignon, Centre des Arts d’Enghien-les-Bains
 etc….).
Elle remporte de la part de la Fondation Philip Morris pour le cinéma et réalise pour le magazine “ Le Monde 2 “, une série photographique avec les comédiens de la Comédie Française.
Karine Saporta est aujourd’hui implantée en Normandie au sein des Maisons KASA qui comprennent Le Dansoir et La Mue dédiés au spectacle vivant ainsi que Belle Rive, Espace d’art-Maison de la photographie Normandie et KAGE dédiés aux arts visuels. 

Biographie

Karine Saporta est Chevalier de la Légion d’Honneur, Officier des Arts et des lettres. Elle a été à l’initiative de la création de l’Association des Centres chorégraphiques Nationaux dont elle a assuré la Présidence. Elle a été élue par deux fois, Présidente de la Commission Danse, vice-présidente de la Société des Auteurs et Compositeurs Dramatiques (SACD) et membre du Haut conseil de l’École Doctorale de l’université de Caen. Après avoir assuré la direction du Centre Chorégraphique National de Caen Basse-Normandie, elle retrouve la direction de la Compagnie Karine Saporta laquelle prend résidence à la Bibliothèque nationale de France. C’est d’ailleurs à la BnF – Site François Mitterrand et grâce au soutien de la Région Île-de-France, que la compagnie installe en 2008 Le Dansoir, salle de spectacle itinérante, qui poursuivra sa carrière dans le Val-de-Marne et aujourd’hui dans le Calvados.

Elle fonde également un Centre international pour l’art & la pensée en Normandie : « LA MUE ». « LA MUE » (en partenariat avec des collectivités, l’Université et la Caisse des dépôts et consignations) a pour vocation les échanges artistiques et intellectuels internationaux en Normandie.

Au mois de juillet 2021, en partenariat avec les Ports de Normandie et la Chambre de commerce  & de l’industrie de Caen, elle inaugure sur le port de plaisance de la station balnéaire Ouistreham – Riva Bella l’Espace d’ art – Maison de la photographie Normandie « Belle Rive », lieu dédié à la rencontre entre les arts sur les thématiques du corps. Avec sa programmation, elle défend tout particulièrement auteurs photographes et auteurs chorégraphes.

Formation

Après des études de danse classique, elle poursuit à l’université Paris X –Nanterre un cursus en philosophie et en sociologie (doctorat). Pendant ses années de maîtrise et de doctorat, après avoir acquis ses deux licences, elle réside aux États-Unis où elle décide de partir pour enrichir ses travaux universitaires. A cette période, elle s’inscrit à Columbia College – Chicago où elle étudie la photographie, le cinéma, la vidéo, la télévision et la chorégraphie. Elle côtoie tous les grands photographes américains et obtient un BA de « Communication Arts ». Elle complète sa formation aux techniques de la composition chorégraphique américaine chez Merce Cunningham, Alwin Nikolaïs, Steve Paxton, Bonnie Cohen, Joan Woodburry.

Chorégraphie

A son retour des États-Unis, Karine Saporta fonde un groupe de recherche d’où sortiront plusieurs personnalités artistiques qui marqueront le paysage chorégraphique français.

Karine Saporta est aujourd’hui considérée comme l’une des figures majeures de la danse contemporaine française.

C’est au Centre Chorégraphique National de Caen/Normandie qu’elle dirige pendant seize ans, à la Bibliothèque nationale de France et actuellement, au sein KASA – Maisons Karine Saporta, que la chorégraphe développe progressivement sa démarche. Une démarche, en forme quête d’innovation permanente, qui entretient des liens très étroits avec le monde des livres et de la philosophie. Les récentes créations autour d’Aimé Césaire ou de Florence Aubenas en témoignent.

En outre, depuis le début, Karine Saporta propose une esthétique et des théories sur « l’incarnation », la physicalité, l’expérience sensorielle parfaitement originales. Celles-ci lui ont valu une reconnaissance immédiate des professionnels, du public et des médias…

Les institutions les plus prestigieuses, en France comme à l’étranger, lui passent commande et programment ses créations (Festival d’Avignon, Théâtre National de Chaillot, Comédie française, Opéra de Paris, Opéra de Lyon, Théâtre de la Ville de Paris, Cité de la Musique/Philharmonie de Paris, Festival de Cannes,  Festival Montpellier-Danse, Bibliothèque nationale de France, Festival Paris l’été, Festival Monaco Danse, Festival Agora, Festival Fabbrica Europa etc.).

Quittant parfois sa propre structure, la chorégraphe crée des œuvres pour d’autres compagnies au sein d’Opéras ou de Théâtre Nationaux tels que la Comédie Française, l’Opéra de Paris, l’Opéra de Lyon, l’Opéra du Caire, le Théâtre Mariinsky – Saint-Petersbourg, le National Gugak Center-Corée du Sud, le Polski Teatr Tanca, l’Opéra de Tirana  etc…

L’artiste mène également une recherche autour des questions du rythme et du temps. Ce qui l’amène à travailler fréquemment avec des musiciens venus du monde entier et à collaborer avec de très nombreux orchestres (Ensemble Inter contemporain, IRCAM, Ars Nova, Orchestre de Normandie, National Gugak Center, Ten drum etc.) ou compositeurs contemporains ( Michael Nyman, Steve Reich, Thierry Pécou, Béatrice Thiriet etc.).

Photographie

Elle réalise ses cinq premières expositions photographiques personnelles avec la Fnac dans son circuit de galeries photo :

  • L’interdit
  • La Chambre d’Elvire
  • L’or ou le cirque de Marie
  • Mondes
  • Hurlante et Douce Antigua

Le Festival d’Avignon lui commande une installation-performance “L’Enveloppe“ au cours de laquelle le public se voit remettre une publication sous forme d’enveloppe contenant des textes et des photos signées d’elle. Les photographies de « L’enveloppe » donneront naissance à une série de grands formats exposée au Centre des Arts d’Enghien-les-Bains :

  • Comm(e)union

Se succèdent chaque année de nombreuses commandes dont  récemment celles de :

  • Ludwig ad L. /  Institut Français de Munich
  • 1 et millions / Cité Nationale de l’Histoire de l’Immigration à Paris (exposition de 75 grands formats accrochés ensuite sur les quais de la Seine à Paris)
  • Le goût de la vie / Conseil Général de Seine-et-Marne au Château Blandy (sur le thème de l’allaitement) qui donne lieu à une exposition itinérante qui tourne toujours actuellement
  • « Le bal des portraits » dans le cadre du Festival Normandie Impressionniste 2016
  • « La cérémonie des fleurs » en partenariat avec le Centre d’Art et de Nature de Chaumont-sur-Loire
  • « L’âme en trompe l’œil » – Rétrospective de l’œuvre photographique de Karine Saporta Maison de la Photographie de Lille ,Maison Européenne de la Photographie-Paris,  Festival Transphotographiques, Gares et Connexions SNCF, Festival International de Films de femmes de Créteil-Maison des Arts de Créteil, Galerie Igda 2.0-Caen
  • Rédemptions –  Création en partenariat avec le Festival photographique « Les femmes s’exposent » et l’interprète Marie-Agnès Gillot

Parallèlement à la diffusion de ces expositions, elle devient photographe associée au Festival International de Films de femmes de Créteil pour lequel elle réalise chaque année une mise en scène photographique destinée à l’affiche ainsi qu’à tous tous les supports de communication du festival.  Elle remporte de la part de la Fondation Philip Morris pour le cinéma, le prix de la meilleure série d’affiches de Festival de cinéma.

Ses images sont montrées dans de nombreux magazines (Karine Saporta réalise, entre autres, pour le magazine “ Le Monde 2 “, une série photographique avec les acteurs de la troupe de la Comédie Française à l’occasion de sa création pour cette troupe : « Feu le Music-hall » ).

Cinéma et télévision/radio

Karine Saporta aime l’image au point que le Festival de Cannes s ‘adresse à elle pour lui commander un spectacle sur un siècle de cinéma qui se nommera « Le bal du siècle ».

Appelée par de nombreux réalisateurs de cinéma et de télévision, elle signe les chorégraphies de plusieurs long-métrages dont  “Prospero’s Books” de Peter Greenaway, « Travaux » Brigitte Rouan (où elle chorégraphie l’actrice Carole Bouquet), “Clara” de Helma Sanders-Brahms , « Chat noir, chat bleu » de jean-Louis Lorenzi … Elle travaille actuellement sur une production de Gérard Mordillat et Caroline Chomienne « Cuba si,Cuba no ».Son premier court-métrage en tant que réalisatrice “Les Larmes de Nora” a été sélectionné dans de nombreuses manifestations en France et à l’étranger. Il est paru dans une édition vidéo avec deux autres films dont elle est l’auteur.

L’œuvre et le travail de Karine Saporta ont fait l’objet de très nombreuses réalisations radiophoniques, télévisuelles et cinématographiques, Karine Saporta a, de plus, réalisé un documentaire sur sa propre démarche dans le cadre de sa création “Les Guerriers de la Brume“  ainsi qu’une captation de son spectacle équestre et chorégraphique « Wild ».

Elle est l’auteure de nombreuses réalisations radiophoniques pour la chaîne France-Culture et en 2016 pour ma chaîne France-Musique (chroniques estivales « Ça porte à danser » par Karine Saporta).

Programmation

L’expérience institutionnelle à la tête d’un Centre Chorégraphique National, l’a conduite à appréhender parfaitement les différents aspects de la logique territoriale.

Ce qui fonde et motive pour partie son action au sein de sa Compagnie, c’est le dialogue avec un environnement choisi .
Aussi, depuis que le Festival d’Avignon  lui confie, au début de sa carrière, une carte blanche pendant toute la durée du festival, Karine Saporta a le goût de la programmation. Elle a organisé plusieurs festivals à Caen ainsi que dans d’autres villes et programmé plusieurs saisons.

Elle a été maîtresse d’œuvre de nombreuses cartes blanches dans les domaines du spectacle vivant et du cinéma.

Dans le cadre de ses fonctions à la SACD elle a créé le Festival “Faits d’hiver” à Paris et programmé pendant six ans le “Vif du sujet” et « Le sujet à vif » aux Festivals d’Avignon, Montpellier Danse et Paris Quartier d’été.

Karine Saporta est aussi à l’initiative du tout nouveau Festival « Je danse donc je suis » , festival reliant Danse et Philosophie dont la première édition a eu lieu en 2018 en partenariat avec la Ville de Paris et l’Institut français.

Sa compagnie s’est trouvée de 2006 à 2017 en résidence à la Bibliothèque nationale de France. C’est dans cette institution que la chorégraphe, après avoir réalisé l’installation sur l’esplanade François Mitterrand d’un magnifique équipement semi-mobile prioritairement consacré à la danse et la musique Le Dansoir, qu’elle s’est vue confier une carte blanche annuelle dans les foyers & auditoriums.

Le Dansoir est actuellement installé en Normandie à Ouistreham dans le cadre d’un partenariat avec La Mue, Centre international pour l’Art et la pensée en Normandie, dont Karine Saporta est la fondatrice et la présidente.

Dans le champ des arts plastiques et de la photographie Karine Saporta programme aujourd’hui L’Espace d’art – Maison de la Photographie Normandie « Belle Rive  »  à Ouistreham – Riva Bella et L’espace d’art contemporain KAGE à Caen.

Transmission

Karine Saporta considère la transmission comme faisant partie intégrante de sa démarche créatrice. A travers cet aspect de son activité, elle s’efforce montrer les liens fondamentaux qui unissent selon elle la danse et la philosophie.

C’est pourquoi elle consacre une partie de son temps à l’écriture (articles, essais), à la mise en place de rencontres ou de débats (dans le cadre de la résidence de sa compagnie à la BnF, dans des différentes universités …) ou même à la réalisation d’émissions radiophoniques (séries sur la chaîne France Culture, en particulier). C’est peut-être ce qui explique que de très nombreux chorégraphes contemporains français  soient passés par le travail de Karine Saporta : parmi eux François Verret, Claude Brumachon, Hervé Robbe, Nasser Martin-Gousset, Pedro Pauwels, Olivier Dubois, Alban Richard, Benjamin Lamarche,  Anna Ventura, Jesus Hidalgo et bien d’autres.

De plus, la démarche de la chorégraphe est à ce point analytique qu’elle communique à ceux qui la fréquentent de réels outils d’investigation.

A l’extérieur de la compagnie, Karine Saporta s’est aussi toujours efforcée de répondre le plus  favorablement possible aux demandes de masterclass, stages, résidences pédagogiques en France et dans le monde. Elle a enseigné sur la durée dans de nombreuses universités (Saint-Denis, Évry, Caen etc.). Elle s’intéresse en particulier à certains publics dits en difficulté sociale ou mentale.

Son travail pédagogique en direction des professionnels porte sur la composition chorégraphique et l’accompagnement de chorégraphes.  Il ne cesse de se développer à Paris, en Île-de-France et en Normandie où elle a conçu à l’Université un Diplôme Universitaire « Chorégraphe :un métier ». Elle est actuellement membre du Conseil  de l’École Doctorale de Normandie.

En 2019, la chorégraphe a imaginé une nouvelle danse « Hop’Eur’Hop » en partenariat avec la MESA (Maison européenne Strasbourg-Alsace) et le Parlement européen, devant se transmettre via internet à tous les publics.