Description du projet
Création 2003
Texte et chant : Karine Saporta
Musique : Jean-Marie Sénia
Arrangements : Jean-Jacques Genevard
Basse : Franck Costa
Clavier : Jean-Jacques Genevard
Batterie : Emmanuel Millot
Guitare : Yacine Azeggagh
” Danseuse, chorégraphe, on craque et vive la chansonnette, bonjour fraîcheur…Karine Saporta aime la scène, elle l’habite, elle regarde du côté des intonations à la Bardot façon Harley Davidson, à la Lio disco parfois… ”
Le Monde – Véronique Mortaigne
” Karine Saporta réussit le tour de force d’imprimer à cette série de concert, une élégance ambiguë. Sa voix est un mélange de fragilité et d’impertinence (on penserait un peu à Lio imitant Jeanne Moreau)…. ”
L’Humanité – Muriel Steinmetz
Je ne pense qu’à moi… qui ne pense qu’à toi
“On ne dit pas les mêmes choses par la danse ou par le chant, même si elles viennent du même être. C’est un autre métier, une autre manière de s’exprimer. J’ai toujours secrètement aimé la chanson. J’ai souvent chanté sur les bandes-son de mes spectacles… ”
Karine Saporta
Désireuse de participer à de nouvelles formes de spectacle vivant, Karine Saporta sort de plus en plus fréquemment des sentiers battus. Artiste pluridisciplinaire, son inventivité et sa recherche sur le terrain de l’expérimentation chorégraphique, musicale, photographique et audiovisuelle, rencontrent de manière particulièrement intéressante le même esprit d’ouverture et de transversalité chez le compositeur Jean-Marie Sénia.
En scène avec quatre musiciens ; claviers, guitare, basse et batterie, passant d’un univers blues aux sons très rock à des tonalités plus électro-accoustiques, Karine Saporta avec une voix, mélange de fragilité et d’impertinence, emporte son public dans de fulgurantes visions sonores.
Auteur des seize chansons du répertoire, elle défend d’abord des textes. Le propos est délibérément politique, au sens fort, puisque pour elle ” le mal est avant tout social “. Elle y aborde la sexualité, le jeu ou la politique… ” Draps rouges, cheveux noirs “, ” Noire douleur “, ” Les Barbares “, ” J’voudrais un p’tit “, ” Digital sexe ” … autant de chansons qui sont une sorte une radiographie de notre société.
La rencontre d’un créateur et d’une étoile…
La séduction a opéré entre Karine Saporta, la chorégraphe et Jean-Marie Sénia, le compositeur. Ils se sont apprivoisés puis adoptés. La virtuosité de l’un a rencontré la sensibilité de l’autre et réciproquement. C’est ainsi que Jean-Marie Sénia a décidé d’accompagner Karine Saporta sur ses propres textes dans sa création la plus audacieuse. Après avoir accompagné Hanna Schygulla sur scène dans son dernier spectacle ” Quel que soit le songe ” et collaboré à la création du spectacle musical ” l’homme rêvé ” de Marie-Christine Barrault, il ne pouvait que relever le défi que lui proposait l’auteur/interprète.
KARINE SAPORTA
Quand le chant rencontre sa voie… et que la musique entre dans la danse !
A de rares exceptions près, les créations chorégraphiques de Karine Saporta se doublent de créations musicales dont certaines ont donné lieu à des éditions discographiques : “La poudre des anges”, “Une Rose”, “La fiancée aux yeux de bois”.
Ces dernières années, Karine Saporta demande de plus en plus souvent à ses interprètes de chanter. A y regarder de plus près, on s’aperçoit vite que la chanson s’incrit tout naturellement dans la féérie de ses spectacles. Le chant favorise l’apparition d’un état de charmes et d’envoûtement.
Sa mère était pianiste et à 5 ans on la vouait déjà à une grande carrière musicale….
Du poème chorégraphique en hommage à Gertrude Stein dont la composition est signée Pécou aux gymnopédies merveilleusement interprètées sur scène par Jean-Pierre Armengaud pour les besoins de “danses d’ameublement”, aux déstructurations rock des Mamooth ” en live” pour raconter “les années utopies 65-75” dans “Le Garage” opéra rock à la création intéractive sur une musique hybride aux tonalités électro-accoustiques ; Karine Saporta, est une véritable “femme-orchestre” qui mixe en “live”,tel un DJ, les musiques de ses spectacles .
Plus éloquent encore, sa comédie musicale mêlant le rythme de la musique hip hop à celui des musiques tziganes. dont le livret a été élaboré par la chorégraphe et les 22 chansons écrites en collaboration avec Melle.
Lorsque les tonalités se font plus “classiques”comme dans”Phaëton” ou “Belle au Bois Dormant. De larmes écarlate(s)” opéra baroque ou revisite d’un conte ; les musiques originelles de “Lully” ou de “Tchaïkovski” sont transfigurées par la magie Saportienne.
De fait, la dimension rythmique, tant sur le plan musical que visuel, demeure prioritaire pour Karine Saporta.
JEAN-MARIE SÉNIA
Une composition musicale sur mesure
Jean-Marie Sénia a fait ses études au conservatoire de Strasbourg (1er prix de piano) puis à l’Académie de Franz-Liszt de Weimar. Chevalier des Arts et des Lettres, directeur artistique aux éditions Actes Sud, il est professeur au Théâtre National de Strasbourg. Il a déjà reçu 8 nominations au 7 d’or et un prix SACD.
Compositeur sur plus de huit cents films pour le cinéma et la télévision, il a travaillé pour Jacques Rivette, Alain Tanner, Vera Belmont, Danièle Dubroux, Michel Kleifhi, Jacques Fansten… et aussi pour Joyce Bunuel, Serge Moati, Pierre Arditi.
Il a composé plusieurs musiques de scène, notamment pour Jacques Lassalle, Jean-Luc Bouté, Bruno Bayen, Alfredo Arias…
Il a écrit des chansons pour Yves montand, Georges Moustaki, Rufus, Jean-Roger Coussimon et Hanna Schygulla pour laquelle il a conçu toutes les musiques de son récital.
Une production du Centre Chorégraphique National de Caen/Basse-Normandie
co-production : NDP Project, Corida