“LES MASQUES DES HÉROS” – Performance de Karine Saporta à l’exposition “THIERRY CAUWET RÉTROSPECTIVE” – ENSEIGNE DES OUDIN FONDS DE DOTATION

4 rue Martel. Cour 3, sous-sol, 75010 Paris
(Code du porche rue : A1892 porte E au fond des cours et sous-sol : 3051A)

Une performance de Karine Saporta Dans le cadre de l’exposition

“THIERRY CAUWET RÉTROSPECTIVE”

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KARINE SAPORTA – ALAIN OUDIN UNE FIDÉLITÉ RÉCIPROQUE

De la galerie Alain Oudin à l’Enseigne des Oudin Fonds de dotation

 

La programmation de ces performances exceptionnelles en mars 2023 dans les locaux du Fonds de dotation – Enseigne des Oudin est un évènement qui marque la reprise d’un compagnonnage interrompu pendant de nombreuses années.

La danse contemporaine était naissante à Paris. Dans la galerie Alain Oudin du quartier des Halles, quartier branché de la capitale des années 80 : au 28 bis Boulevard Sébastopol très exactement, des dizaines de pros et de fous de danse tous azimuts se pressaient dans le petit escalier à chaque performance de danse contemporaine.

Ces performances initiées par le propriétaire des lieux et galiériste Alain Oudin étaient courues de toute la jeunesse punk et rebelle de cette légendaire décennie. Avec le Palace la Galerie Alain Oudin était l’un des centres d’attraction de la vie artistique diurne comme nocturne parisienne.

Karine Saporta, alors toute jeune chorégraphe, façonne là son style et se révèle être très vite l’étoile montante de la danse contemporaine française.

Ce cycle de performances à l’Enseigne des Oudin devenu fonds de dotation revêt donc une importance historique et promet le développement de nouvelles aventures à travers un partenariat entre l’Enseigne des Oudin et l’Espace d’Art – Maison de la Photographie Normandie Belle Rive créé par Karine Saporta dans une station balnéaire de la côte normande : Ouistreham Riva-Bella.

KARINE SAPORTA – THIERRY CAUWET

Pour Thierry Cauwet la collaboration avec Karine Saporta est l’occasion de donner un nouvel éclairage à ce travail du tableau vivant omniprésent dans son œuvre. Les peintures réalisées par Thierry Cauwet, entre 2012 et 2014 trouvent ici une nouvelle vie dans cette mythologie grecque illustrée par la chorégraphe.

Pour cette performance, Karine Saporta, en réponse à Thierry Cauwet et sa cohorte de héros, a choisi de rendre hommage à une héroïne de la mythologie grecque : Médée.

La tragédie lyrique Médée, choisie par la chorégraphe, est une composition de Marc-Antoine Charpentier sur un livret de Thomas Corneille créée le 4 décembre 1693 à Paris.

Ce travail sera présenté au Fonds de dotation l’Enseigne des Oudin, les 10, 11, 17, 18, 24 et 25 mars 2023, lors de la rétrospective de Thierry Cauwet.

ENSEIGNE DES OUDIN
FONDS DE DOTATION

Créateurs de la galerie Enseigne des Oudin à Paris (de 1978 à 2015), engagés dans la promotion de l’art contemporain et notamment des démarches avant-gardistes et radicales, le galeriste Alain Oudin et l’artiste Marie Chamant ont ouvert en 2018 un lieu d’exposition et de recherche au cœur du Xe arrondissement de Paris. Leur fonds de dotation pérennise la diffusion de l’œuvre d’artistes et mouvements qui ont façonné leur galerie.

Dès la création du lieu d’art, Alain Oudin a donné des cartes blanches à la chorégraphe Karine Saporta :
— avec l’artiste japonais Takesada Matsutani dans son exposition « Perspectives japonaises », première présentation des surfaces recouvertes de graphite,
— quatre pièces avec Marie Chamant : « Dimanche à Honfleur », « Pour un retour », « Nonchalances déchirées », « Pour une vagabonde », ainsi que pour Luc Chapelain,
— deux interventions dans le cadre du travail plastique et des créations de Aline Ribière : « Vêtements-dévêtements ».

KARINE SAPORTA

Karine Saporta est aujourd’hui considérée comme l’une des figures majeures de la danse contemporaine française. C’est au Centre Chorégraphique National de Caen/Normandie qu’elle dirige pendant seize ans, à la Bibliothèque nationale de France et actuellement, au sein de KASA — Maisons Karine Saporta, que la chorégraphe développe progressivement sa démarche. Une démarche, en quête d’innovation permanente, qui entretient des liens très étroits avec le monde des livres et de la philosophie. Les récentes créations autour d’Aimé Césaire ou de Florence Aubenas en témoignent.

Les institutions les plus prestigieuses, en France comme à l’étranger, lui passent commande et programment ses créations (Festival d’Avignon, Théâtre National de Chaillot, Comédie française, Opéra de Paris, Opéra de Lyon, Théâtre de la Ville de Paris, Cité de la Musique/Philharmonie de Paris, Festival de Cannes, Festival Montpellier-Danse, Bibliothèque nationale de France, Festival Paris l’été, Festival Monaco Danse, Festival Agora, Festival Fabbrica Europa etc.).

Né en 1958, Thierry CAUWET expose depuis 1978 en France et à l’étranger. Réalisateur de performances et de vidéos au début des années 80, il commence à peindre en 1988, après un travail du tableau vivant mettant en scène le corps réel et sa représentation (corps présenté et re-présenté). Il enseigne à l’Institut Régional des Arts Visuels de la Martinique, à l’École des Beaux-Arts de la Réunion et comme intervenant dans diverses écoles des beaux-arts avant de créer sa propre structure, l’Atelier 115, à Paris. Son œuvre s’imprègne des lieux où il séjourne : Paris, Rome, la Martinique, Marseille, la Réunion, Paris à nouveau… et se ramifie à travers l’emploi de nombreuses techniques (images immobiles ou en mouvement) : photographie, vidéo, film, peinture, sculpture, installation, estampe, vitrail, images numériques, internet, etc.

Ses œuvres appartiennent à de nombreuses collections publiques (Fracs, Bibliothèque Nationale etc.) et musées (Centre Georges Pompidou, Musée national d’Art moderne, musées de la carte à jouer, etc.).