Description du projet
Création 1987
“Il y a lorsque nous dansons cette forte sensation d’un grand feu sous la peau.
Et parfois il peut nous arriver de sentir le mouvement laissé par endroit comme de grandes nappes chimiques qui font le corps cracher des flammes. D’où peut-être, de la sensation d’une combustion très vive et très rapide à l’intérieur, cette idée d’un corps comme une machine à feu… et cette envie d’écrire une danse comme une pièce de métal chaud, découpable… disponible aux soudures et aux fusions.
Une œuvre aux veines en cheminée d’usine: métallurgique et incendiaire.”
Karine Saporta
Extraits de presse au sujet du spectacle :
“Chair de femmes chauffée à blanc, brûlée par la flamme de sa propre dépense, livrée incandescente aux murs glacés d’un univers industriel… (…) Un bal dans le couloir de fer aborde donc un nouvel aspect de la fiction saportienne : l’évocation de l’univers industriel, un monstre “chaud”, appartenant déjà au passé de notre siècle. Entre le métal chaud et les flammes, deux danseuses, un arc électrique à la main, mènent le bal du désir et de la peine.”
Laurence Louppe – Libération
“Eclairage métallique de soudure à l’arc, meuleuses crachant la limaille incandescente, décor de forge dévastée: les danseuses, chalumeau en main, vivent avec le feu, dangereux partenaire, une aventure sauvage et passionnelle.”
Andrée Penot – La Croix
“C’est de nous et de notre écrasement face au monde actuel qu’elle fait métaphore. Et celle qu’elle a choisi de montrer est fort belle”
Chantal Aubry – L’Evénement du Jeudi
“Métropolis à la fois archaïque et future, par deux démones en mal de sabbat qui, robustes et court vêtues, jouent du chalumeau comme d’autres, naguère, de l’éventail.”
Guy Pacheu – Ouest-France
Une coproduction Festival d’Eté de Seine-Maritime, CAC Jean Renoir de Dieppe, Compagnie Karine SAPORTA (subventionnée par la Direction de la Musique et de la Danse) avec le concours du CAC de Douai/Hippodrome et de l’AMC de Mulhouse.